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Chapitre II


Bon voilà, les « choses » avancent.

Le montant de l’inscription au « North Pôle Marathon » est versé en totalité. Le recours au concours bancaire fut obligatoire en attendant les sponsors, qui pour l’instant, ne se bousculent pas au portillon !

Cela dit, de nombreux dossiers de sponsoring ont été répandus dans la nature. Pour ce nouveau défi, j’ai pris le parti de n’avoir recours qu’au sponsoring professionnel.

Un choix que j’ai mûrement réfléchi. Si, si !

Cette démarche va dans un sens précis pour moi que je souhaite enfin vous expliquer.

Il s’agit de sensibiliser des entreprises, des dirigeants, à une cause qui est devenue la mienne : faire connaître et comprendre cette maladie que bien souvent on ne connait que de nom, la sclérose en plaques.

Lorsqu’on est atteint par cette maladie neurologique chronique, la pudeur, la peur du regard des autres et la peur de l’incompréhension, nous font souvent taire lorsqu’il y a des jours moins bien que d’autres, lorsque ce qui était facile et possible « avant », devient plus compliqué maintenant.

Au travers de défis sportifs, comme le fait la marque sportive Solidaires En Peloton avec Bernard Gentric (son fondateur) et l’Association de Recherche sur la Sclérose En Plaques (ARSEP), il est possible de faire parler aussi de la SEP sans « plomber l’ambiance » ! Ca, ça me plait !

Faire parler de la SEP cela sert aussi à encourager de futurs dons qui servent à faire avancer la recherche avec tout ce que cela comprend.

Ces valeurs sont très proches de celles que l’on peut trouver dans les entreprises ou celles que l’on veut insuffler dans son entreprise. Les hommes et les femmes qui composent ces entreprises vont, un jour ou l’autre, de près ou de loin, croiser le chemin de la SEP. Alors, il faut en savoir le plus possible, en savoir le « mieux » possible.

Le monde entrepreneurial, dont je fais aussi parti, a du mal à trouver un soutien efficient pour intégrer ce genre de problématique. Le silence et la pudeur des gens prennent un pas légitime sur le dialogue et les explications constructives.

Cette prise de conscience de chacun passe par les messages que nous, « les malades », nous devons faire passer. Après tout, il me semble que nous en sommes les plus légitimes ! C’est bien sur plus facile pour moi qui suis sur mes deux jambes de le faire que pour d’autres qui arrivent difficilement à se lever.

Bon, ça c’est dit, et j’espère avoir été compris.

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