Quelques nouvelles...
Un dimanche après-midi d’Avril aux Spitzberg lorsqu’il neige, il faut s’occuper !
Surtout lorsqu’on à déjà vu tous les musées de la ville, fais tous les quais et trainer ces guêtres dans le centre ville et sa périphérie durant ces derniers jours.
Hier, nous avons fait une excursion en bateau depuis Longyearbyen jusqu’à Barentsburg, une ville minière située à l’entrée du fjord, ville qui a la particularité d’être une ville « mixte ».
Elle n’est en effet habitée que par des Russes et des Ukrainiens. Elle compte environ 400 habitants, c’est dire la taille du bled ! Et pourtant c’est la seconde ville la plus peuplée au Svalbard après Longyearbyen. L’activité principale de la ville est l’extraction de charbon. La seule compagnie d’exploitation minière sur place est Russe. Ceci explique cela.
Le traité du Svalbard autorise les pays étranger à exploiter les ressources naturelles de l’archipel et la Russie est la seule à le faire. En même temps, c’est le pays le plus proche à avoir les moyens logistiques les plus adéquats. Nous sommes d’ailleurs passés devant le consulat de Russie le plus septentrional de la planète.
Le voyage aller dure presque 4 heures pour arriver aux portes de la mer du Groenland. Nous avons fait une petite halte pour voir un glacier terminer sa vie de glace bleu dans une partie du Fjord et pour la continuer en growlers et plaques de glaces dérivantes dans la baie. Spectacle exceptionnel.
La ville ne présente pas d’attraits particuliers. Elle se compose, au bord du port, de bâtiments abandonnés, d’un autre âge et qui sont ornés des textes en caractères cyrilliques et plus haut, des bâtiments d’habitation plus modernes aux couleurs vives. Ce contraste représente la caractéristique des villes minières du Grand Nord telles qu’on les imagine. Il faut vraiment avoir de bonnes raisons pour venir y vivre ! Le travail à la mine et la rudesse du climat rendent la vie surement très difficile et sonne, pour nous autres, comme une sorte de punition.
Sur le chemin du retour, dame nature nous a offert un spectacle rare et fugace avec des orques chassant paisiblement dans les eaux bleu foncé du fjord. Ce sont vraiment de gros animaux !
Dame nature ne faisant jamais vraiment de « cadeaux » gratuits, nous venons d’apprendre que le marathon est décalé au dimanche 17 Avril pour cause de banquise très capricieuse…
Ici tout le monde est perdu et personne ne sait vraiment quoi décider.